La violence de l'Histoire commence dans la langue

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Entrée libre
Tout public
La violence de l'Histoire commence dans la langue
Lecture par Françoise Rouquès de textes mettant en évidence le pouvoir des mots.

A partir d’une lecture croisée des livres de Victor Klemperer et de Sebastian Haffner, Françoise Rouquès met en évidence le pouvoir que peuvent avoir les mots de « penser à la place » de qui les emploie.

Victor Klemperer est privé de son travail à l’Université de Dresde par le nazisme. Alors qu’il lui est interdit d’écrire et de publier, il tient de 1933 à 1945, au risque de sa vie, un journal clandestin dans lequel il dissèque l’usage de la langue allemande dévoyée par l’idéologie nazie.

Journaliste, Sebastian Haffner quitte l’Allemagne en 1938. C’est en Angleterre qu’il écrit ses souvenirs. Il raconte de manière simple et directe ce qu’il a vu de la montée du nazisme. Il rend « palpable la tentation du mal, l’infiltration et la prise de pouvoir lente et perfide de la pensée raciste et fasciste ».